un panneau solaire photovoltaique produit de l'électricité un capteur solaire thermique produit de l'eau chaude
quelques chiffres, arrondis pour faciliter leur transit . 1 m2 de photovoltaique produit au maxi 0,100 kw/h 1 m2 de thermique produit au maxi 1kw/h ( plutôt son équivalent , puisqu'il fait de l'eau chaude , pas du courant )
après ces généralités , des chiffres constatés sur mon installation de capteurs thermiques : les 10 m2 produisent par an l'équivalent de 10000 kw/h soit +ou- 1000 € économisés sur ma facture d'électricité . avec un investissement de 10 000€ , dans 10 ans mon eau chaude devrait être gratuite , mais en fait elle le sera dans 5 ans . en effet , il convient de déduire 5000 € de subventions ( crédit d'impôt et région ). ces aides doivent être revues à la hausse pour 2009 grâce au "grenelle" .
10m2 de panneaux en haut de toit , juste en dessous de la faitière , pour un une meilleur integration et un rendement optimum . ils sont branchés sur un ballon ecs de 300 litres en primaire et des qu'il est plein d' eau à 60°,les panneaux chargent un ballon tampon de 1000 litres qui rendra les calories stockées des qu'il n'y aura plus de soleil. l'hiver une chaudière bois , couplée au ballon de tampon , assure le chauffage de la maison et l' ecs. le système permet 48 h d' autonomie en ecs pour 8 à 10 personnes . une journée de plein soleil d'été c' est 10h de fonctionement pour une production de plus de 80 kw, soit près d'1 kw/h par m2 de panneau au maxi ; c'est 10 x plus efficace qu'un m2 de photovoltaique et bien moins cher !!! il parait donc souhaitable de commencer par investir dans le thermique si l'on veut du developpement durable economiquement raisonné. je profite de leur integration à la toiture pour remplacer les tuiles par une couverture vegetale. une erreur d' etancheité sur les cotés des panneaux m'a valu des infiltrations d'eau et une pluie de reproches , mais tout devrait rentrer dans l'ordre. l' ensemble du toit sera vegetalisé, progressivement , en fonction des envies et du temps.
j'ai profité du beau temps et d'un niveau du ruisseau ,exeptionelement bas pour la saison, (pas grand chose à perdre) pour modifier le canal. le depart ,10 cm plus bas ,donne plus de hauteur au bief et lui evitera de deborder. l'arrivée sur le haut de la roue 30 cm, plus bas aussi,me donne une eau qui pénètre dans les augets sans turbulances. je gagne egalement en vitesse donc , un plus gros debit pour une même lame d'eau . on a 1.50 m/s de vitesse dans le canal et une roue qui, radialement, tourne à 1.75 m/s; cela me parait bien pour eviter un "effet de choc" sur la roue et optimiser son remplissage. en tous cas , c'est plus la douche devant et c'est bien plus beau ! le rendement aussi se trouve amélioré car elle produit son kw/h au compteur, en croisière et non plus en maxi. la prochaine amelioration sera pour tendre la courroie, car elle patine lorsque j'ouvre plus la vanne.
4 pattes de fixation des rayons sur 6 coupées raz des soudures. trop de souplesse sur la partie portante des pièces doit être à l'origine de la casse. Fabien (celui qui dit toujours oui, pas de problème, quand on en a un) m'a réparé et renforcé les fixations. elle est donc repartie avec son petit kw/h de production. où sera le prochain point faible? on verra bien,mais certainement plus là !!!
faut lui donner de l'eau pour la faire produire !!!
il a fallut modifier la vanne d'alimentation en la faisant ouvrir plus et relever le niveau de decharge, pour apporter plus d'eau à la roue. il faut près de 100 litres /s pour 1 kw/h au compteur, plus les 500w/h necessaires pour depasser la vitesse de syncronissme,c'est donc l'equivalant de 1.5 kw que la roue fournie comme puissance. l'objectif du kw est donc atteint, mais on peut faire mieux en modifiant la hauteur du canal d'amenée. le descendre augmentera encore la quantité d'eau. cela evitera la petite chute de la lame d'eau sur la roue qui doit perturber le bon remplissage des augets. je trouve qu'il y a trop d'eclabousures vers l'avant donc des pertes. je ferai ces modifs quand l' hiver sera un peu passé.
elle est optimum sur un toit vegetal ,car aucune sur epaisseur ; pas de prise au vent. les panneaux sont fixés directement sur la membrane d'etancheite à l'aide des pattes de fixations . ces dernières sont recouvertes par la bande superieure en ne laissant depasser que la partie fixation.
economique ,integration dans le paysage optimum ,resiste aux tempêtes ( on n' a jamais vu de l' herbe s'envoler ) et simplement efficace !!!!
isolation du chaud comme du froid grace à sa resistance thermique.
5 à 10 cm de compost ou de terre pour des plantes de rocailles resistantes à la sècheresse. 10 à 15 cm pour de la simple pelouse. possibilité de placer un tuyau goutte à goutte en faitière.
comme membrane d'etancheité , un plastique alveolé pour protection de mur avant remblais en bandes etroites pour multiplier les fixations afin de partager la charge. la latte servant à pincer la bande contre le plancher est protégée par la suivante .une dernière bande ,non fixée, couvrira la faitière.
decouverte de l'existance d'un ancien moulin sur ce que je croyais n' etre qu'une simple prise d'eau pour irrigation.
la recherche en mairie puis aux archives departementales ( à la demande de la DDA pour une trace ecrite du droit d' eau ) m'a fait decouvrir une planche du cadastre napoleonien datant de 1823. j' y ai touvé un batiment à l' exact emplacement ou j' avais construi ma roue. la consultation de la matrice cadastrale de la proprieté batie n° 662 de l'epoque a prouvé qu' il s'agissait bien d'un moulin payant l' impot . je ne suis pas loin d' un fondé en titre !
les etoiles qui recevront les rayons sont soudées sur un tube dont les extremitées sont fermées par des pieces tournées . des clavettes font la liaison avec l'axe de 70 mm. deux paliers feront tourner l' ensemble sur les supports. faudra prevoir un capot de protection coutre les intemperies. un petit coup de peinture pour faire joli et y a plus qu'à mettre en place.